Postes et initiatives spéciales

Nous avons élaboré des énoncés de position et produit des études sur des questions qui touchent la pratique de la dentisterie en Ontario. Ces documents décrivent le travail effectué avec d'autres professionnels de la santé, des organisations et des intervenants clés sur les plaintes du public, les infections virales transmises par le sang, les amalgames dentaires, la fluoration de l'eau et la gestion de la douleur dans la pratique dentaire.

Étude 2007-2017 des plaintes du public déposées auprès du RCDSO

L'Ordre et la faculté de médecine dentaire de l'Université de Toronto ont collaboré pour produire une analyse des plaintes du public déposées auprès du RCDSO de 2007 à 2017.

Lisez l'analyse des plaintes déposées par le public auprès du RCDSO.

Les données montrent que la qualité des soins, les résultats cliniques et les interactions avec les patients sont les trois principaux sujets de préoccupation et de plainte.

Le travail effectué dans le cadre de cette étude s'avérera extrêmement utile pour l'analyse des données futures et aidera le Collège à déterminer comment façonner les politiques, les communications et les stratégies pour les années à venir.

Position de l'Ordre sur l'utilisation de la toxine botulique et des produits de remplissage dermique par les dentistes de l'Ontario

Les dentistes de l'Ontario peuvent injecter de la toxine botulique et des produits de comblement dermique, mais seulement pour des procédures qui entrent dans le cadre de l'exercice de la dentisterie.

Voici les principaux points de la position de l'Ordre sur cette question :

  • Les membres qui souhaitent utiliser la toxine botulique et les produits de comblement dermique peuvent le faire, mais uniquement pour des procédures qui entrent dans le cadre de la pratique de l'art dentaire.
  • Les membres peuvent injecter de la toxine botulique et/ou des produits de comblement dermique par voie intra-orale à des fins thérapeutiques ou cosmétiques, ou de la toxine botulique par voie extra-orale à des fins thérapeutiques, mais dans tous les cas, uniquement s'ils ont reçu une formation appropriée et sont compétents pour effectuer la ou les procédures.
  • Il n'entre pas dans le champ d'exercice de la dentisterie et les membres ne sont pas autorisés en Ontario à injecter de la toxine botulique ou des produits de remplissage dermique par voie extra-orale à des fins esthétiques.

Les membres qui souhaitent utiliser ces substances de la manière décrite doivent suivre avec succès un cours d'instruction qui respecte étroitement les critères suivants. Le cours doit :

  • être conduites par des personnes ayant reçu un enseignement et une formation reconnus, de préférence universitaires, et ayant une expérience significative dans l'administration parentérale de ces substances.
  • comprennent une composante didactique avec une évaluation formelle qui aborde :
    • la pharmacologie de ces substances ;
    • l'activité physiologique de ces substances ;
    • le diagnostic des conditions pertinentes ;
    • les indications pour l'utilisation de ces substances, ainsi que les autres modalités de traitement de première intention ;
    • les contre-indications à l'utilisation de ces substances ;
    • l'anatomie de la tête et du cou ;
    • les effets indésirables et leur gestion ;
    • inclure une composante clinique pratique ou de simulation clinique avec une évaluation formelle ;
    • promouvoir l'évaluation critique de la recherche et de la littérature sur des sujets connexes

En raison du risque de réactions indésirables graves, voire mortelles, à cette neurotoxine, les membres qui souhaitent utiliser la toxine botulique par voie extra-orale à des fins thérapeutiques, comme pour la gestion de certains troubles temporomandibulaires et d'autres affections bucco-faciales, doivent suivre une formation plus approfondie. 

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Exigences de formation pour l'utilisation de la toxine botulique et des produits de comblement dermique par les dentistes de l'Ontario

Amalgames dentaires

Nous considérons que l'amalgame dentaire est une partie sûre, utile et nécessaire des matériaux de restauration dont disposent les dentistes de l'Ontario et leurs patients. L'enlèvement des amalgames sains existants n'est pas justifié chez les patients qui ne présentent pas d'effets néfastes sur la santé attribuables à l'exposition au mercure. Lisez notre énoncé de politique.

Meilleures pratiques de gestion pour l'élimination des déchets dentaires

Dans un cabinet dentaire, on peut produire divers déchets qui nécessitent une manutention particulière. Vous trouverez ci-dessous quatre organigrammes élaborés par Environnement Canada qui présentent les meilleures pratiques de gestion pour l'élimination de ces déchets.

Fluoration de l'eau

Nous soutenons la fluoration de l'eau potable municipale comme une approche importante de la promotion de la santé bucco-dentaire et de la prévention des maladies. Le RCDSO se joint à l'Association dentaire canadienne pour affirmer son soutien à la fluoration des approvisionnements municipaux en eau comme moyen efficace de réduire la carie dentaire dans tous les groupes d'âge. Lisez notre énoncé de politique

Infections virales transmises par le sang

Nous avons soutenu les efforts d'un groupe de travail mis sur pied pour comprendre les risques pour les patients de contracter des infections virales transmises par le sang à partir de dentistes et l'approche appropriée que les dentistes devraient adopter pour prévenir ces risques. Le département de médecine de l'Université de l'Alberta, la faculté de dentisterie de l'Université de Toronto et le département de médecine de l'Université de Toronto. ont contribué à l'élaboration du rapport.

Gestion de la douleur dans la pratique dentaire

L'utilisation excessive de narcotiques sur ordonnance et de substances contrôlées est apparue comme un problème de santé et de sécurité publiques ici au Canada, aux États-Unis et dans d'autres juridictions du monde. En 2011, le Collège a organisé un symposium sur cette question, et en 2015, nous avons élaboré des lignes directrices sur le rôle des opioïdes dans la gestion de la douleur aiguë et chronique dans la pratique dentaire. Le Collège a reçu des données sur la délivrance des ordonnances pour les années civiles 2014, 2015 et 2016. Celles-ci ont été analysées pour évaluer le niveau de prescription d'opioïdes par les dentistes, les changements dans les habitudes de prescription au fil des ans et l'impact des lignes directrices. Le Collège a produit un rapport sur les résultats