Frontières
Un dentiste ajoute un patient sur les médias sociaux. Le dentiste et le patient communiquent régulièrement sur cette plateforme sur des sujets dentaires et personnels.
Principaux enseignements : Même la relation sociale la plus décontractée avec un patient peut donner lieu à des formes de comportement affectueux qui relèveraient de la définition de l'abus sexuel au sens de la loi sur les professions de santé réglementées (Regulated Health Professions Act). Les dentistes ne sont pas autorisés à entretenir des relations romantiques ou sexuelles avec leurs patients.
Le point de départ de ce type de relation est souvent une familiarité accrue avec le patient. Le dentiste peut alors divulguer des informations personnelles de manière inappropriée, interroger un patient sur des informations très personnelles qui ne sont pas pertinentes pour la situation clinique ou communiquer avec un patient sur les médias sociaux.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter le Normes de pratique en matière de soins virtuels (dans la section Protection de la vie privée et de la confidentialité).
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Discuter de dentisterie
Un dentiste publie sur une plateforme en ligne des informations médicales non fondées sur des preuves concernant les vitamines. Dans son profil, il se présente comme un "dentiste enregistré en Ontario".
Principaux enseignements : Le partage d'informations médicales non fondées sur des preuves peut présenter des risques pour la santé publique. Lorsqu'un dentiste se présente comme un professionnel, le public peut accorder plus de crédibilité à ses messages, ce qui augmente le risque de désinformation et de préjudice. Les dentistes doivent être conscients de l'impact que peuvent avoir leurs paroles et leurs actions.
Pour plus d'informations, voir le Règlement sur les fautes professionnelles, s. 2(13).
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Vie privée des patients
Un patient laisse un avis négatif en ligne sur une extraction réalisée par un dentiste. Le dentiste répond à l'avis en partageant des photos de la bouche du patient pour montrer qu'il s'agissait d'une obturation et non d'une extraction.
Le dentiste a partagé les photos des patients en ligne, ceux-ci ayant consenti à ce que leurs photos soient utilisées sur le site web du dentiste.
Principaux enseignements : Bien que le patient ait consenti à l'utilisation de ses photos le patient a consenti à l'utilisation de ses photos, il n'a pas consenti à ce que d'autres aspects de son traitement soient divulgués ou que ses photos soient partagées sur une plateforme en ligne autre que le site web du dentiste.
Les dentistes doivent s'assurer que tous les aspects du processus de consentement concernant la portée et le contexte de l'utilisation de l'image sont pleinement compris par le patient et respectent les normes éthiques et professionnelles.
Pour plus d'informations, consultez notre article : Conseils sur l'utilisation d'images de patients.
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Marketing et publicité en ligne
Un dentiste gère un compte sur les médias sociaux où il recommande des produits dentaires, en recevant des commissions de la part des entreprises qu'il recommande. Le dentiste ne divulgue pas cette relation financière sur son compte.
Principaux enseignements : Les dentistes peuvent avoir des comptes sur les médias sociaux et toucher des commissions, mais ils doivent faire preuve de transparence et d'intégrité professionnelle.
Les dentistes doivent veiller à ce que (a) tout intérêt dans la fourniture des services à l'origine du conflit soit divulgué, (b) tout traitement utilisant le produit soit conforme aux normes d'exercice de la profession, et (c) tout contenu partagé en ligne soit conforme aux normes professionnelles.
Pour plus d'informations, lisez les Lignes directrices sur les conflits d'intérêts et consulter le Règlement sur la faute professionnelle, s. 5(3).
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Pour plus d'informations sur la sécurité dans les médias sociaux et la protection de la vie privée en ligne, consultez le site web du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada.