Questions fréquemment posées - Consentement au traitement
Ces FAQ ont été élaborées pour fournir des informations et des conseils supplémentaires à l'appui de la norme de pratique du RCDSO sur le consentement au traitement.
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Les conditions essentielles pour obtenir le consentement à un traitement sont définies dans la législation, et elles n'ont pas changé.
Au lieu de cela, la norme a été révisée pour être plus directe, pour fournir des orientations plus complètes et pour aborder un plus grand nombre de sujets, y compris le consentement explicite ou implicite, l'identification des mandataires spéciaux, la documentation de la discussion sur le consentement, les scénarios de traitement d'urgence et les formulaires de consentement.
Les informations essentielles qui doivent être communiquées au patient dans le cadre de la discussion sur le consentement sont énoncées dans la norme et s'appliquent à tous les traitements.
Lors de l'administration d'une sédation spécifique, les dentistes doivent prendre en compte et communiquer les considérations et/ou les risques spécifiques ou uniques qui s'appliquent à ce domaine de la pratique clinique (par exemple, la nécessité potentielle d'un traitement de canal en cas de lésion carieuse avec la possibilité d'exposition de la pulpe). En outre, il est conseillé aux dentistes d'envisager toute autre procédure qui pourrait s'avérer nécessaire, étant donné que le consentement à une nouvelle procédure ne peut pas être obtenu directement du patient une fois qu'il est sous sédation.
Le consentement éclairé exige la divulgation des risques associés aux options de traitement. Le fait de ne pas divulguer un risque qui se concrétise par la suite peut amener les patients à se sentir légitimement lésés et exposer les dentistes à des plaintes et/ou à des poursuites judiciaires. Dans le même temps, le fait de s'attarder excessivement sur les risques peut dissuader les patients de bénéficier de soins bénéfiques.
Les tribunaux ont trouvé un équilibre en exigeant la divulgation de tout risque jugé "important", l'importance étant déterminée à la fois par la gravité potentielle du résultat et par sa probabilité.
Sur la base de la jurisprudence, les risques importants seraient les suivants :
- Risques qu'une personne raisonnable dans la situation du patient voudrait connaître.
- Risques pour lesquels le patient a exprimé des inquiétudes.
- Risques courants, qui sont relativement mineurs mais qui ont une probabilité substantielle de se produire.
- Risques graves, même s'ils sont rares.
Il est important de noter qu'il n'est pas nécessaire de divulguer toute éventualité lointaine, mais lorsque les conséquences sont graves, telles qu'une invalidité permanente ou un décès, le risque peut être "important" même si la probabilité de survenance est faible.
En fin de compte, les discussions sur les risques doivent être adaptées aux procédures spécifiques proposées et à la situation de chaque patient.
Les dentistes devront d'abord se renseigner sur les conditions du divorce ou de la séparation et déterminer quel parent est légalement autorisé à consentir au traitement de l'enfant.
Dans certaines circonstances, un parent qui n'est pas en mesure de consentir à un traitement a tout de même le droit de recevoir des informations personnelles sur la santé de ses enfants. Les dentistes peuvent demander au parent qui communique habituellement avec le cabinet un document écrit confirmant qu'il est l'unique responsable de la prise de décision. En l'absence d'un tel document, il peut être judicieux de demander à chaque parent les termes d'un accord ou d'une séparation séparément afin de déterminer si les informations sont cohérentes. S'il y a incongruité entre les réponses, ou si le dentiste n'est pas sûr des termes de l'accord, il peut être nécessaire d'obtenir un avis juridique supplémentaire.
Comme indiqué ci-dessus, le dentiste peut souhaiter obtenir un avis juridique pour l'aider à clarifier ses obligations spécifiques dans n'importe quel scénario, étant donné la nature factuelle et évolutive de ces situations.
Il est important de rappeler que le consentement du patient n'est pas valable si ce dernier ne comprend pas les informations nécessaires à sa décision. En outre, lorsque les patients comprennent leurs choix et les résultats potentiels, ils sont plus susceptibles de se sentir à l'aise et confiants dans la voie à suivre. Une communication transparente favorise la confiance, renforce la relation dentiste-patient et améliore la satisfaction générale à l'égard des soins reçus. Voici quelques points clés que les dentistes peuvent garder à l'esprit :
- Clarté et simplicité : Adaptez l'explication au niveau de compréhension du patient et utilisez un langage clair, simple et compréhensible pour expliquer le traitement, les risques, les avantages et les alternatives. Cela permet aux patients de se sentir responsabilisés plutôt qu'accablés.
- Matériels/aides pédagogiques : La mise à disposition de documents écrits, tels que des dépliants ou des brochures, et d'aides visuelles, telles que de courtes vidéos ou des modèles anatomiques ou d'appareils en trois dimensions, peut améliorer de manière significative la compréhension du traitement recommandé par le patient.
- Écoute active : Encouragez les patients à poser des questions, à exprimer leurs préoccupations et à répéter ce qu'ils ont entendu. Les questions des patients permettent au dentiste d'évaluer la compréhension du patient et d'identifier ce qui est important pour sa situation spécifique et son mode de vie.
- Le temps : laissez aux patients le temps d'envisager des traitements non urgents/électifs/complexes. Les cas complexes peuvent nécessiter plusieurs explications, en particulier pour les patients anxieux.
- Confirmer la compréhension et inclure des tiers : Aider le patient à comprendre les recommandations au cas par cas. Par exemple, en cas de barrière linguistique, encouragez le patient à se faire accompagner d'une personne de confiance qui l'aidera à communiquer. La remise d'une lettre de traitement personnalisée contenant toutes les informations nécessaires au consentement permettra aux patients d'examiner les détails à leur propre rythme, de demander un deuxième avis et de consulter des personnes de confiance telles que des membres de la famille ou des amis.
Ces stratégies et ressources renforcent les informations données lors de la consultation, permettent aux patients de revenir sur des détails à leur propre rythme et peuvent favoriser une prise de décision plus éclairée concernant leurs soins.
Bien que le plan de traitement proposé puisse être considéré comme définitif au moment de sa création, il est essentiel de reconnaître qu'il reste dynamique et qu'il peut être modifié en fonction de l'évolution des circonstances. Par exemple, une dent présentant une lésion carieuse profonde peut ne pas répondre au traitement initial, ce qui peut entraîner la nécessité d'un traitement de canal. Dans certains cas, les patients eux-mêmes peuvent également reconsidérer ou refuser des traitements précédemment convenus pour des raisons financières ou personnelles. En outre, tout nouveau diagnostic ou changement dans la santé bucco-dentaire du patient, ou dans son état de santé général, peut nécessiter une modification du plan.
Pour ces raisons, il est prudent que les dentistes préparent d'emblée les patients aux possibilités prévisibles.
En vertu de la loi, à moins qu'il ne soit pas raisonnable de le faire dans les circonstances, les dentistes sont autorisés à présumer que le consentement au traitement comprend :
a. le consentement à des variations ou à des ajustements du traitement, si la nature, les bénéfices escomptés, les risques matériels et les effets secondaires matériels du traitement modifié ne sont pas significativement différents ; et
b. le consentement à la poursuite du même traitement dans un cadre différent, s'il n'y a pas de changement significatif dans les bénéfices escomptés, les risques matériels ou les effets secondaires matériels du traitement à la suite du changement du cadre dans lequel il est administré.
Dans toute autre circonstance, ou lorsque les dentistes ne sont pas sûrs de leurs obligations, il est conseillé de reprendre la discussion sur le consentement avec le patient.
Il est rappelé aux dentistes que le traitement ne peut pas être effectué si une discussion sur le consentement n'a pas eu lieu.
Afin de soutenir ces discussions, voici quelques étapes à prendre en compte :
- Expliquer au patient qu'il a l'obligation légale et éthique d'obtenir son consentement éclairé avant d'entreprendre un traitement en vertu de la loi de 1996 sur le consentement aux soins de santé.
- Tenter d'expliquer l'importance d'une discussion sur le consentement éclairé.
- Identifier la cause profonde de la réticence du patient en posant gentiment des questions ouvertes et en écoutant activement. Il est important d'explorer les raisons pour lesquelles les patients refusent d'entamer une discussion sur leur traitement. Ils peuvent se sentir dépassés, anxieux et craintifs quant au résultat, ne pas être sûrs de leurs préférences ou avoir besoin de plus de temps pour assimiler l'information. Ces informations permettent d'adapter la conversation aux besoins spécifiques du patient, ce qui favorise un environnement de soutien, un dialogue ouvert et la confiance.
- Encouragez les patients qui semblent incertains ou anxieux à se faire accompagner d'une personne de confiance (par exemple, un membre de la famille ou un ami) lors de la séance de discussion si cela leur permet de se sentir plus à l'aise. Le dentiste peut également leur proposer des informations écrites qu'ils pourront lire ensemble.
Pour que le consentement soit valable, le patient doit avoir la "capacité". La capacité signifie que le patient est en mesure de comprendre et d'utiliser les informations qui lui sont fournies pour prendre une décision concernant le traitement. Lors de la prise en charge d'un patient qui semble être sous influence, il est essentiel que les dentistes déterminent d'abord si le patient est en mesure de comprendre pleinement les informations et de prendre des décisions. Voici quelques étapes pour fournir des soins appropriés tout en minimisant les risques pour toutes les personnes impliquées.
- Restez objectif : Évitez les suppositions ou les jugements ; concentrez-vous sur les comportements et les faits observables.
- Discutez de la situation avec le patient : Renseignez-vous sur une éventuelle dépendance à une substance, sur le type, la quantité et le moment où la substance a été consommée, et évaluez la fiabilité des réponses du patient pour vous assurer que vous disposez d'informations précises et utiles.
- Évaluez la capacité à donner son consentement : Déterminez si le patient est en mesure de comprendre pleinement les informations et de prendre une décision éclairée. Si le patient semble en état d'ébriété et que le traitement n'est pas urgent, reportez-le jusqu'à ce qu'il soit sobre pour une évaluation précise et des soins sûrs. En cas d'urgence, reportez-vous à la section "Traitement d'urgence" de la norme "Consentement au traitement".
- Assurez la sécurité : Établir des procédures claires au sein du cabinet pour gérer les problèmes de comportement potentiels (par exemple, quand appeler les autorités, les signaux d'alerte du personnel). Si le patient ne peut pas conduire en toute sécurité, il convient de le lui indiquer clairement et de prendre d'autres dispositions pour son voyage ; se référer à la déclaration obligatoire en cas d '"inquiétude quant au risque de lésions corporelles graves ou de décès".
- Clarifier les politiques du cabinet et les conséquences : Expliquez que l'intoxication peut compromettre à la fois la précision des évaluations et la sécurité du traitement, en soulignant l'importance d'éviter la consommation de substances avant et après les procédures afin de maintenir des résultats sûrs et efficaces. Vous pouvez également aider les patients à rechercher les ressources appropriées pour améliorer leur santé.
- Documentez soigneusement : Consignez les détails de la conversation, y compris les déclarations du patient (mot à mot si possible), les conseils donnés et tout refus ou non-respect dans le dossier du patient.
Bien qu'un membre compétent de l'équipe puisse aider à fournir des informations sur le traitement proposé, c'est au dentiste qu'il incombe en dernier ressort de s'assurer que les conditions du consentement ont été remplies (par exemple, que le patient dispose de toutes les informations nécessaires pour prendre une décision éclairée, qu'il comprend parfaitement ce qu'on lui a dit et qu'il a eu l'occasion de poser des questions).
Veuillez consulter la liste de contrôle ci-dessous.
Élaboration de formulaires de consentement personnalisés
La liste de contrôle suivante n'est pas un formulaire de consentement. Elle met en évidence des détails clés que les dentistes peuvent utiliser pour formuler leurs propres formulaires de consentement.
Il est rappelé aux dentistes que les formulaires de consentement sont un moyen utile de renforcer les informations sur le traitement proposé et de favoriser une prise de décision éclairée, mais qu'ils ne constituent pas un consentement en soi. Un formulaire de consentement n'est utile que dans la mesure où il est accompagné d'une discussion sur le consentement.
1. Informations générales
a. Nom du patient
b. Nom de toute autre personne ayant participé à la discussion (par exemple, les parents)
c. Nom du prestataire
d. Nom de la personne qui a mené la discussion sur le consentement (si elle n'est pas le prestataire)
e. Date de la discussion
f. Traitement proposé
2. Discussion sur le consentement : Sujets abordés
a. Nature du traitement
b. Bénéfices attendus
c. Risques et effets secondaires importants
d. Autres options thérapeutiques (y compris les risques et les avantages)
e. Conséquences probables de l'absence de traitement
f. Matériel éducatif fourni (par exemple, brochures, aides visuelles, etc.)
g. Questions posées par le patient
3. Capacité et décideurs suppléants (SDM)
a. Le patient a-t-il la capacité de donner son consentement ? O/N
b. Identification du mandataire spécial (le cas échéant)
4. Paiement
a. Coûts prévus du traitement (y compris les frais de laboratoire)
b. Honoraires convenus
c. Autres détails concernant le paiement
5. Consignation du consentement
a. Signature du patient ou du MJS
b. Date